mardi 2 mars 2010

Enfin de retour

Et voilà après environ 36 heures dans divers aéroports et hôtels nous nous sommes posés hier à 19h30 à Roissy. 4 heures de routes plus tard nous étions de retour à Mariol pour une bonne nuit récupératrice.
Ces péripéties "aériennes" nous ont permis de mesurer encore une fois combien le fossé est grand entre la mentalité asiatique et la mentalité française. La plupart des "naufragés" du vol RJ183 étaient comme nous français et l'essentiel veut maintenant porter réclamation auprès de la compagnie pour avoir le remboursement de leur billet ainsi que de leurs correspondances manquées. Nous leur avons gentiment expliqué que nous ne signerions pas la pétition qu'ils avaient préparée, la plupart n'ont pas insisté. J'ai beaucoup de mal à comprendre cet esprit procédurier. J'ai simplement dit à certains des plus virulents que personnellement je préférai avoir 36 heures de retard et effectuer un vol sans encombre que de subir un incident en vol avec les conséquences que je vous laisse imaginer.
Ces gens revenaient pourtant comme nous de Thaïlande mais apparemment ils n'en n'ont pas tiré beaucoup d'enseignements...
Nous voilà donc revenus vers le froid auquel il n'est pas si facile de se réhabituer.
Prochaine destination pour cet été la Namibie. Au programme découverte des paysages africains désertiques et bien sûr de la faune africaine.

Merci à tous ceux qui nous ont lus et ont agrémenté nos journées de leurs commentaires.

dimanche 28 février 2010

Et après une nuit à Amman

Suite de nos péripéties. Après une courte nuit au Novotel de l'aéroport de Bangkok nous avons comme prévu décollé direction Amman à 11h30 locale. Vol sans histoire mais rallongé par une escale technique (plein de kérosène) à Doha. Arrivée à Amman à 17h30 locale (16H30 en France)après 11 heures passées dans l'avion. Ici on apprend qu'il n'y a plus de places sur les vols directs pour Paris et que de fait nous sommes reprogrammés sur le vol en direction de Londres qui part demain à 11H15 (10H15 en France). Ensuite nous prendrons un vol British Airways à 17H15 à Londres (18H15 en France) pour arriver à Roissy à 19H35. Arrivée prévue à Mariol aux alentours de 1h mardi matin.
Le Novotel de Bangkok était aussi luxueux que le Tulip Hôtel de Amman est vétuste. Il est en cours de restauration et en a grandement besoin.
Nous avons ici retrouver la vigueur de l'hiver, il ne fait pas plus de 6 degrés et il pleut, une façon de se réhabituer à notre climat tempéré après trois semaines passées sous un climat tropical.
Nous venons de diner dans le seul restaurant de l'hôtel. Un buffet dans une salle très austère et froide. Un avant goût de ce que peut-être Amman, ville bien différente du reste du Pays. Comme nous sommes sortis de l'aéroport nous avons hérité d'un tampon Jordanien sur nos passeports. C'est dommage car ça nous empêche de pouvoir visiter Israël durant la validité de nos passeports. Impossible en effet de rentrer en Israël avec un tampon jordanien sur le passeport...
Demain donc fin de ce très long voyage de retour qui si tout se déroule maintenant comme prévu aura durer plus de 24 heures...

samedi 27 février 2010

One night more in Bangkok...

Et oui, comme le titre le laisse penser, nous ne sommes pas dans l'avion mais au Novotel de l'aéroport de Bangkok.L'avion que nous devions prendre a eu un problème technique à Hong-Kong.

Il n'est donc jamais arrivé à Bangkok. Bilan la compagnie a relogé tous les passagers au Novotel avec dîner et petit-déjeûner pour tout le monde en prime. Pour l'instant (ici il est 2h30 du matin) nous ne savons toujours pas à quelle heure nous décollerons demain et surtout sur quel vol Amman/Paris nous allons être reprogrammé. Une longue journée faite d'espoir et de gros doutes en perspective.

Mais comme dit Sandrine, promis nous allons revenir.

C'est avec un certain pincement au coeur que cet après-midi nous quittions Bangkok et donc l'Asie, nous ne pensions pas être de retour aussi vite...

vendredi 26 février 2010

Retour à la civilisation

Et voilà, après une semaine coupés du monde, nous voici à Phuket haut lieu du tourisme en Thaïlande. Nous n'y serons qu'en transit pour une nuit.
Nous venons de passer trois jours sur les îles de Koh Surin. Le camping sur la plage au milieu des arbres était très agréable, le personnel pas trop souriant et la nourriture très peu variée (nous saturons du riz et avons grandement apprécié les hamburgers hier soir).
Ces petits désagréments furent bien vite oubliés devant la beauté de l'endroit. Une grande plage presque déserte, du sable blanc, de l'eau turquoise à 30°, du corail à foison et une multitude de poissons multicolores.
Nos différentes sorties de snorkeling nous ont permis de voir de très près (Pierre les a même touchées) deux tortues. C'etait vraiment magnifique de nager près d'elles dans une eau cristaline.
Nous avons également nagé sur un site sublime. De gros rochers en majeure partie immergés, nous serpentions au milieu des rochers en compagnie de nombreux poissons découverts, là, vraiment dans leur milieu naturel. C'était magique.
Malheureusement Sandrine a eu le mal de mer et n'a pas fait la dernière sortie.
Le dernier jour, pas de snorkeling mais la visite d'un village de gitans de la mer sur une plage voisine. Rapide mais intéressant tout de même de voir le mode de vie de ces gens qui vivent 5 mois de l'année sur ces îles.
Nous avons partagé ces trois jours avec la famille anglaise rencontrée à Ban Talae Nok. Nous avons passé d'agréables moments ensemble, les filles s'entendent très bien avec Pierre et Hugo.
Vendredi 15 heures, décollage pour Bangkok pour une dernière journée tranquille. Shopping (si si encore!!!), piscine et massage sont au programme avant de rejoindre l'aéroport samedi soir pour retrouver la France.

Pas de photos de ces derniers jours car mon apareil était resté à Kuraburi avec la plupart de nos sacs camping oblige et l'appareil de Hugo a rendu l'âme.

lundi 22 février 2010

Ban Talae Nok

Après une longue journée de transfert sans souci nous arrivons dans la petite ville de Kuraburi vers 18h30.

C’est une ville un peu perdue non pas au milieu de l’océan mais sur la côte de la mer d’Andaman. Aucune grande ville à moins de 120 kilomètres. Deux ou trois hôtels, un seul restaurant ne servant que de la nourriture Thaï et trois internet cafés sont là pour accueillir les quelques touristes téméraires venant s’y risquer. La ville sert de point de transit pour ceux qui vont passer quelques jours dans le parc national des Iles Surin comme ce sera notre cas demain ou bien pour ceux qui comme nous partent en homestay avec Andaman Discoveries.

Andaman Discoveries est une association à but humanitaire créée peu de temps après le tsunami pour venir en aide aux familles des victimes. Ses actions sont diverses et variées, elles vont de la création de coopératives pour vendre les produits artisanaux à la formation des villageois à accueillir des touristes (homestay) en passant par la réhabilitation de la mangrove détruite par le tsunami.

Nous partons donc vendredi matin pour quatre jours dans le village de Ban Talae Nok. C’est un village au bord de la mer d’Andaman fortement touché parle tsunami. 47 personnes sur 260 sont en effet décédées ce jour là dont 16 enfants. Les victimes adultes étaient pour la plupart des pêcheurs, les enfants ayant eux été surpris par la vague alors qu’ils préparaient la fête du nouvel an à l’école. Leur histoire est tragique car le tsunami a eu lieu un samedi, jour où habituellement ils n’ont pas d’école. Ils étaient venus à la demande de leur institutrice pour préparer le nouvel an. L’école a totalement été emportée par la vague. Elle a depuis été reconstruite en haut du village sur la colline. D’après le témoignage des villageois, en bordure de mer la vague a atteint 12 mètres.

Les habitants du village sont musulmans. La majorité des hommes sont pêcheurs, les femmes s’occupant des enfants qui sont nombreux, ils représentent 30% de la population.
Nous arrivons vers 11h30, après un rapide tour du village, nous sommes accueillis par nos hôtes. Nous disposerons pour ces quatre jours de deux « chambres » séparées. Le couchage est un matelas posé au sol, tout est parfaitement propre et chaque « lit » a une moustiquaire. Les toilettes et la douche sont typiquement thaï. Un trou fait office de toilette, pas de chasse d’eau mais une bassine d’eau et une casserole. La douche est en fait un grand récipient plein d’eau et une casserole pour s’asperger. Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons cela et pour nous ce n’est pas un problème.

Dans le village nous rencontrons une famille anglaise, les parents et leurs trois filles de 7,8 et 9 ans. Ils sont arrivés un jour avant nous et ont bien failli repartir. Apparemment ils ne s’attendaient pas à un confort aussi spartiate et les filles ne voulaient pas rester. Finalement au bout de deux jours, elles étaient parfaitement acclimatées. Nous passerons plusieurs moments ensemble, leurs trois filles sont très mignonnes et un peu chipies.

Au cours de ces quatre jours nous avons partagés diverses activités avec certains villageois. Nous avons exercé nos talents de dessinateurs en fabricant du batik. Il s’agit de dessiner au crayon sur un carré de tissu puis de délimiter avec de la cire les zones de différentes couleurs. Ensuite il faut appliquer la peinture entre les traits de cire. Après séchage, le tissu est lavé de façon à éliminer la cire. Nous avons obtenu trois batiks plutôt réussi, je ne parlerai pas du mien…

Samedi matin, accompagnés d’un guide local nous avons fait une belle balade en Kayak sur les canaux de la mangrove. Il faisait extrêmement chaud et nous n’avons pas résisté à un bain rafraichissant dans la rivière.

L’après-midi notre hôte nous a montré comment cuisiner de succulents gâteaux à base de sucre de palme et de farine de riz.

Dimanche matin, chasse aux trésors pour les enfants et ensuite nous avons tous participé au nettoyage de la plage. Les détritus sont ensuite triés, le plastique et le verre sont vendus pour recyclage. Pour le déjeuner, toujours aidé par notre hôte, Sandrine a cuisiné du chicken fried rice. Nous nous sommes régalés.

Ensuite après déjeuner, petite séance de fabrication de morceau de toiture avec les feuilles de palmiers. Amusant mais très usant pour le dos. Et dire que les femmes dont c’est le métier font ça environ 10 heures par jour…

Lundi, notre dernier jour dans le village, nous commençons la journée par la fabrication de savons avec les femmes de la coopérative du village. C’est très amusant, les garçons se sont avérés de très bons chimistes. Peut-être est-ce dans les gênes. En fin de matinée nous montons visiter la nouvelle école. Elle est très moderne est très bien équipée. Il y a 30 élèves et quatre enseignants. On a passé un très agréable moment. Les enfants étaient un peu excités par notre présence mais sans débordement.

Après un dernier repas pris sur la terrasse le van vient nous chercher pour nous ramener vers Kuraburi.

Le bilan de cette première expérience de homestay est très positif. Notre guide, Vie, une Thaï de 32 ans s’est avérée être une formidable personne toujours prête pour jouer avec les enfants ou demander quelque chose pour nous. Sa présence a beaucoup contribuer à rendre se séjour intéressant car à l’inverse nos hôtes n’ont été que très peu présents. Les activités proposées nous ont permis de partager du temps avec la population locale et de mieux comprendre leur mode de vie. L’expérience est à renouveler.

Demain, nous partons très tôt le matin pour 2h30 de bateau pour rejoindre les îles du parc national de Surin. Ces îles sont éloignées de la côte d’environ 60 kilomètres. Nous allons y passer deux nuits en camping sous la tente. Nos journées vont être rythmées par les différentes sorties de snorkeling puisqu’apparemment ces îles regroupent les plus beaux spots de Thaïlande.

Nous serons de retour jeudi après-midi date à laquelle un van nous emmènera à Phuket où nous passerons une journée avant de rejoindre Bangkok.








mercredi 17 février 2010

Les ethnies de montagne

La région de Mae Hong Son, de part la proximité des frontières birmanes et chinoises regroupe plusieurs villages habités par des ethnies minoritaires.

Il y a d’abord les Shan qui sont à l’origine de la création e la ville et qui se sont sédentarisés. Au nord de la ville on trouve ensuite beaucoup de villages Lahu et Lisu, tribus originaires de Birmanie et vivant principalement de l’agriculture.
Au sud de la ville vivent les Mongs, originaire de Chine, ils vivent très simplement, ils sont animistes et refusent toute sorte de progrès. Enfin la principale attraction touristique de la région, les villages Padaungs ou Karens rouges. Au sein de cette tribu d’origine birmane, les femmes portent autour du cou ainsi que sur les mollets des colliers en laiton pesant jusqu’à 22 kg, la norme étant autour de 6 kg.
Ils ont en Thaïlande le statut de réfugié politique. Ils vivent principalement dans un grand camp de réfugiés et également dans un petit village au bord de la rivière Paï.

Ce matin nous sommes partis avec Chu à environ 45 kilomètres au sud de la ville. La route monte progressivement, les dix derniers kilomètres sont constamment en montée avec des pentes avoisinant 10%.
Nous arrivons dans le village Mong où nous sommes bien sûr les seuls blancs. On visite l’école, les enfants semblent heureux de nous voir et en profite pour se dissiper avec la bénédiction des institutrices.
Nous poursuivons la visite par la découverte de leur habitat, une seule et même pièce dans laquelle on trouve la cuisine, les chambres, le stockage du riz et la cuisine pour les cochons. Ils vivent à environ 15 personnes par maison. L’hygiène ne fait pas partie de leurs préoccupations. Ils sont très sales car ils vivent continuellement dans la poussière. C’est un peuple très travailleur, hommes et femmes travaillent très durs dans les champs. Ils ne sont pas très accueillants mais sont très impressionnés par Hugo, la blancheur de sa peau semble beaucoup les étonner.

Un peu plus loin nous partageons une tasse de thé avec des hommes occupés à fabriquer des couteaux.
Nous quittons le village après environ une heure de visite direction Mae Hong Son pour déjeuner.

En route nous marquons un arrêt dans un village Karen blanc. Là les gens sont beaucoup plus ouverts, leurs maisons sont structurés un peu comme les nôtres. Ils ne travaillent pas et cultivent juste ce qu’ils ont besoin pour vivre.

Arrivés en ville, nous partageons un très bon repas Thaï fait de riz blanc, poulet sweet and sour, porc frit à l’ail et rouleaux de printemps.

Après ce délicieux repas nous repartons direction l’embarcadère pour embarquer sur un long tail boat en direction du village Karens rouges.
Ici beaucoup de touristes, le village est organisé en petites maisons devant lesquelles chaque femme présente des objets artisanaux que sa famille a fabriqués. En échange de quelques achats (des bracelets en laiton pour Sandrine et un couteau pour moi), nous pouvons les prendre en photo à notre guise. Le concept peut perturber et même agacer certains mais il faut savoir que lorsqu’elles étaient en Birmanie ces femmes vivaient dans une pauvreté extrême et que depuis qu’elles vivent dans ce village leurs conditions de vie se sont considérablement améliorées. A partir du moment où tout est fait dans le respect de leur intimité il ne faut pas hésiter à visiter ce village. Bien sûr, comme partout certains touristes abusent et ne se comportent pas très bien, mais malheureusement ce n’est pas qu’ici…

Nous avons passé une très agréable journée. Chu notre guide parlait très bien français et nous a expliqué beaucoup de choses sur le mode de vie de ces tribus.

Demain, longue journée de transport avec 30 minutes de vol jusqu’à Chiang Maï, 2H30 de plus jusqu’à Phuket puis environ 3h de van en direction de Kuraburi, point de départ de notre immersion dans un village Thaï à partir de vendredi.

Là-bas aucun accès internet disponible, prochaines nouvelles lundi seulement.

En attendant j’espère que la neige commence à fondre et que vous retrouvez des températures plus clémentes.








Mae Hong Son

Après environ 25 minutes de vol à bord d’un petit avion de 30 places équipé de deux petits moteurs à hélice, nous arrivons à Mae Hong Son. L’atterrissage est très impressionnant, la piste n’apparaissant qu’au dernier moment derrière la montagne. Le paysage lors des dernières minutes de vol est vraiment joli.

Ici point de taxi, la ville est trop petite. C’est donc à bord de deux Tuk-Tuk que nous chargeons nos sacs pour rejoindre notre Guesthouse. Elle est située à l’extérieur de la ville à flanc de colline. Il s’agit d’un ensemble de villas en bois dans un parc agrémenté d’une belle piscine. Notre villa nous offre un salon, deux chambres à l’étage et une immense salle de bain. L’ensemble est joliment décoré.

Ici la météo est encore différente, les nuits sont fraiches (12/13 °C) et les après-midi la température atteint allégrement les 36 degrés.

L’après-midi de notre arrivée nous faisons tranquillement le tour de la ville, nous mangeons dans un bar très agréable. La salle à l’étage a ses murs remplis de petits mots laissés par les touristes de passage. Comme Sandrine et moi fêtons aujourd’hui nos 20 ans nous avons laissé notre empreinte.

En fin d’après-midi Chu, un guide professionnel francophone nous rend visite afin de planifier ensemble notre journée de demain. Nous décidons d’aller dans un village Mong ainsi que chez les Karens blancs et les Karens rouges (la tribu des femmes girafes).

Le soir, nous dinons avec nos hôtes du jour. Ce ne sont pas les propriétaires de la GH mais un couple d’américains en provenance de Virginie. Ils sont arrivés ici mi-janvier et la propriétaire leur a confié les lieux pendant son absence. Lors du repas nous avons beaucoup discuté, c’était très agréable, de plus le repas thaï préparé par une cuisinière était délicieux.

lundi 15 février 2010

Chiang Maï suite et fin

Après un nouveau petit-déjeuner fait de pancakes et autres toasts nous nous mettons en quête d’un songtaew pour nous conduire à 16 kilomètres de là, sur la montagne surplombant la ville à la découverte du Wat Doi Suthep.

Quelques secondes suffisent pour qu’un chauffeur stoppe son véhicule et après s’être entendu sur le prix (pour 12 euros il nous y conduit, nous attend sur place et nous ramène en ville), nous voilà confortablement installés sur les bancs du songtaew pour environ 45 minutes de côte et de virages.

L’effort consenti est récompensé une fois en haut du temple (nous n’avons pas gravi les 306 marches mais nous sommes laissés monter par un funiculaire…) , l’ensemble est très bien aménagé, beaucoup de verdure et bien sûr beaucoup de dorures. Dans le parc nous verrons notre premier arbre à Jackfruit ou Durian (voir photo). Ce fruit, très prisé de certains Thaïs est interdit dans quasiment tous les établissements hôteliers. En effet lorsqu’il est découpé, le durian dégage une forte odeur nauséabonde. La chair a parait-il (nous n’avons pas gouté…) plutôt bon gout…

Redescendus en ville vers 13h, nous nous arrêtons dans un petit restaurant proche de notre GH où comme d’habitude nous mangeons très bien pour moins de 6 euros à quatre…

Une pause piscine pour certains, massage pour d’autres et nous sommes prêts pour affronter le Night Bazar, marché de nuit de Chiang Maï. Le Lonely Planet fait état d’un très grand marché où l’on peut trouver de tout, nous avons été un peu déçu, la Sunday Walking Street arpentée hier était plus vivante et plus colorée. Malgré cela quelques stands retiennent notre attention et nous repartons avec quelques objets âprement négociés (notamment une pipe birmane authentique déjà vue hier et que je suis content d’avoir achetée moitié prix).

Se pose alors à nous le problème du rapatriement de nos achats et la solution qui rapidement s’impose est l’achat d’un sac à dos plus gros pour Hugo. C’est chose faite quelques mètres plus loin où pour un peu moins de 20 euros nous trouvons un sac Deuter (du moins c’est la marque qui figure dessus) de 60l. (l’équivalent en France vaut environ 110 euros, nous avons de sérieux doutes quant à l’originalité du produit…)

Ensuite traditionnel arrêt auprès de quelques stands de rue pour le repas du soir. Au menu, satay de poulet pour Pierre et Hugo, Roti canai à la banane pour Sandrine et satay de crevettes grises pour moi. Pierre dévore ses brochettes tandis que Hugo se rue sur son Sprite afin de faire passer le « mauvais » gout des siennes (ce sont exactement les mêmes !). Il n’en mange que trois, qu’à cela ne tienne, nous commandons pour lui du Chicken Fried rice. Celui-ci est malheureusement légèrement relevé et encore une fois Hugo ne mange pas.Pierre se fera une joie de le finir… Dernière solution, se rabattre sur une grande portion de frites au McDo qui fait l’angle de la rue. On commence à envisager l’achat de quelques boites de Pringles, dans trois jours nous vivrons chez l’habitant et la nourriture sera certainement encore un peu plus couleur locale…

Demain nous nous envolons vers Mae Hong Son, petite ville de 8500 habitants au beau milieu d’une vallée au bord d’un lac. 30 minutes de vol suffisent pour l’atteindre, par la route en raison du passage obligé par la montagne, il faudrait une dizaine d’heures pour parcourir les 360 kilomètres.
Nous avons rendez-vous demain soir à notre hôtel avec un guide francophone qui le lendemain nous conduira à la rencontre des ethnies de montagne notamment les femmes au long cou réfugiées birmanes. La ville est en effet à moins de 50 kilomètres de la frontière avec le Myanmar.



Phamaï (Article écrit par Hugo)




Phamaï est un petit éléphanteau femelle qui a environ18 mois.
À son arrivée au camp ,Phamaï a rejoint un clan d'éléphants où il y avait déjà Chang Yim un autre éléphanteau plus petit.
Elle mange entre 100 et 150 kg de nourriture (fruits et herbe)
par jour.
En ce moment, Lek lui apprend à se gratter avec un bout de bois.
J'ai adoré le moment passé seul avec elle et Lek, où je lui ai donné de l'herbe à manger et où j'ai pu la caresser après m'avoir « checké » (fait connaissance avec moi ).
Lek est celle qui achète les éléphants dans les villages où ils les font travailler en les maltraitant, après les avoir achetés elle les soigne, c'est la fondatrice du camp.

dimanche 14 février 2010

Chiang Maï suite...

Nous sommes installés dans une GH (guesthouse) à l’intérieur des douves de la ville. Chiang Maï est en effet entourée de douves délimitant un carré d’environ 1,5 km de côté. C’est à l’intérieur des douves que se trouvent l’essentiel des centres d’intérêt de la ville hormis le temple Doi Suthep qui lui se trouve au sommet de la montagne surplombant la ville. Nous sommes dans un quartier paisible fait de petites rues remplies de GH, de laveries et de petites échoppes.
L’Asie typiquement comme je l’aime.

L’atmosphère de la ville est très agréable, la chaleur très supportable et la circulation automobile est ici plutôt bien maitrisée.

Nous avons consacré notre matinée à la découverte du marché chinois ouvert en raison du nouvel an et du temple le plus visité de la ville, le Wat Phra Sing. Comme tous les temples ici, beaucoup de dorures et un grand sentiment de richesses.

Pour aller de l’un à l’autre nous avons ajouté un nouveau moyen de transport à notre collection, en effet nous sommes montés à bord d’un songtaew, sorte de minibus rouge ouvert dans lequel on s’assoit sur deux banquettes se faisant face (Songtaew signifie « deux rangs »en thaï). Très commun dans le nord de la Thaïlande car pratique et peu cher (1,60 € pour traverser la ville…). Contrairement au taxi, c’est un moyen de transport partagé, nous avons fait la moitié du trajet en compagnie de cinq jeunes touristes chinois.

De notre GH nous ne sommes qu’à quelques minutes à pied du quartier le plus vivant le dimanche ; la Sunday walking street. Nous y avons passé trois heures ce soir à déambuler au milieu de centaines de petits étals regroupant à la fois des produits issus de l’artisanat local, de la nourriture et des vêtements.

Au milieu de la route, régulièrement nous trouvons de petits groupes musicaux de bien piètre qualité hormis une petite fille de la tribu des Karens effectuant une jolie danse.

Après cette promenade effectuée au milieu d’une foule impressionnante, notre Pithivier à nous a comme d’habitude réclamé à manger, nous avons donc fait quelques emplettes pour nourrir nos estomacs, au menu brochettes de porc marinées, œufs de cailles frits, rouleaux de printemps aux légumes et roti canai à la banane.
Après avoir satisfait nos estomacs nous sommes rentrés afin que les garçons puissent dans la joie et la bonne humeur continuer leurs devoirs…

Demain matin nous reprendrons un songtaew pour nous rendre sur la montagne visiter le Doi Suthep et profiter de la belle vue qu’il offre sur la ville.






samedi 13 février 2010

Chiang Maï

Après une dernière baignade rafraichissante dans la piscine de l’hôtel, nous quittons Bangkok direction l’aéroport. Pas très éloigné du centre ville, il nous faut tout de même une heure pour le rejoindre en raison d’un trafic inimaginable en France.

Enregistrement très rapide comme d’habitude avec Air Asia. Nous apprenons alors que le vol est retardé de 35 minutes, nous arriverons à Chiang Maï vers 22h30. Lors du contrôle de sécurité le sac de Pierre affole le scanner, une fouille minutieuse plus tard et le compas acheté un peu plus tôt dans la journée pour permettre à Hugo de faire ses devoirs passe à deux doigts de finir à la poubelle. Finalement et après avoir longuement hésité, l’agent de sécurité nous rend le compas au grand désarroi de Hugo.

Arrivée à la guest house après une heure de vol et un court trajet en taxi sans encombre, la clé est comme prévu sur la table, l’auberge étant fermée depuis 22h. Une courte nuit émaillée de pleurs de bébé et d’aboiements de chiens, un petit déj avalé sur le pouce (Pierre n’a même pas eu le temps de manger son pancake…), et nous voilà en route pour l’Elephant Nature Park. Ce camp d’éléphants, crée en 1995 par Lek, une jeune femme très tôt sensibilisée au problème de la disparition des éléphants de Thaïlande, abrite aujourd’hui 33 éléphants dont deux éléphanteaux.

Nous avons passé deux jours au rythme des éléphants, le matin lavage des fruits qu’ils mangeront dans la journée, ensuite promenade dans le parc au milieu des pachydermes puis le nourrissage vers 11h30. Ensuite c’est à notre tour de déjeuner avant de laver les éléphants dans la rivière.

Ces deux jours nous ont permis de côtoyer de très prés ces énormes animaux qui se déplacent d’un pas lourd sans faire trop beaucoup de bruit.
Hugo s’est pris d’affection pour un des deux petits, Phamaï, une femelle d’environ 18 mois. Il a plusieurs fois pu la caresser et même lui donner à manger.

Cet après-midi nous nous sommes rendus en amont du camp sur la rivière où les garçons ont pu sauter dans l’eau depuis un gros rocher. Petit moment de détente qu’ils ont bien apprécié. Alors que nous avions fait le trajet aller entassés dans la benne d’un pick-up nous entamons le retour à pied dans la rivière (de l’eau jusqu’aux genoux…) avant d’embarquer sur un radeau de bambou. Assis sur quelques rondins de bambou, enfoncés d’environ 15 centimètres dans l’eau, nous arriverons sains et saufs au camp…

C’est vers 16h30 que nous regagnons Chiang Maï, nous arrivons vers 18h. Ici nous sommes dans le nord du pays, la chaleur est bien plus supportable, environ 30° la journée et 18° la nuit.

Nous sommes ici jusqu’à mardi matin avant de continuer notre périple vers le nord-est et la frontière du Myanmar (ex Birmanie).




mercredi 10 février 2010

Journée reposante.

Aujourd’hui rien de particulier, le marché n’étant ouvert que le week-end, nous nous sommes contentés de profiter de l’air conditionné des différents centres commerciaux afin d’échapper à la chaleur vraiment écrasante.

On en a profité pour racheter un masque de plongée à Pierre qui a cassé le sien hier soir en faisant l’imbécile avec son frère.
Demain, grasse matinée (la dernière…), petite visite au parc Lumphini et direction l’aéroport pour s’envoler vers le nord où la chaleur devrait être bien plus supportable.

Arrivée prévue vers 22h après 1h20 de vol. Nuit dans une guesthouse pour backpackers et vendredi matin départ pour l’Elephant Nature Park où nous passerons deux jours comme volontaires afin de participer aux soins des éléphants. Le parc, spécialisé dans la sauvegarde des éléphants abandonnés par les paysans, regroupe aujourd’hui une horde d’environ 35 pachydermes. Lors de ces deux jours nous allons partager le quotidien des mahouts et des éléphants.

Pas de connexion possible lors des deux prochains jours, on se retrouve samedi avec je l’espère la tête pleine de souvenirs…

Bon courage à tous pour supporter le froid qui ne quitte pas la France.

mardi 9 février 2010

Bangkok et ses contrastes...

Chats échaudés craignent… C’est donc en avertis que nous reprenons le chemin du grand palais et du Wat Phra Kaew, temple du bouddha d’émeraude.

Arrivés sur place en ayant cette fois repoussé les maudits arnaqueurs nous arrivons devant l’entrée du complexe s’étendant sur plusieurs dizaines d’hectares. Bien entendu nous sommes tous les quatre en short et tee-shirt et même débardeur pour Sandrine et comme nous pénétrons dans un lieu hautement sacré nous voilà affublés de jolis pantalons bien chauds pour les garçons et moi et d’un sarong avec une chemise pour Sandrine. Pas de doute, nous n’aurons pas froid pendant la visite.

La visite parlons en justement, nous nous retrouvons devant un ensemble de temples tous plus beaux les uns que les autres, c’est vraiment fastueux et somptueux. Je ne suis pas loin de dire que cet endroit justifie à lui seul la visite de cette ville démoniaque.

Après un petit en-cas signé Haagen-Das, (Cookies and Cream hummmm délicieux…) nous voilà partis à la découverte de la multitude de canaux que comporte cette ville.

Pour ce faire nous louons les services d’un Long Tail Boat, littéralement bateau à longue queue, sorte de gondole vénitienne plus large, plus longue mais surtout beaucoup moins chère. Pendant deux heures nous naviguons sur ces canaux desservant des quartiers entiers. Les maisons sont principalement faites de tôle et de bois, la pauvreté et l’extrême simplicité sont de rigueur. Des enfants se baignent dans cette eau bien évidemment insalubre, les femmes y font la lessive ou la vaisselle.

Bangkok c’est aussi ça bien loin de l’exubérance, du sexe et de l’argent facile.
Retour à l’hôtel en milieu d’après-midi pour une pause piscine pour Sandrine et les garçons et une séance de massage Thaï pour moi (toujours aussi physique mais toujours aussi décontractant et le tout pour 7 euros l’heure et demie…). Sandrine un peu plus tard se fera faire un massage des pieds malheureusement exécuté par une apprentie apparemment pas très douée.

Nouveau dîner composée de pizza, french fries, lasagne pour les garçons mais aussi de fried rice et de soupe Thaï pour nous.

Demain changement de programme, nous devions monter sur Ayuthaya pour une seule nuit mais la difficulté pour réserver nos places dans le train fait que nous resterons une nuit de plus à Bangkok avant de rejoindre Chiang Maï en avion jeudi dans la soirée.

Au programme demain donc probablement le parc Lumphini, le marché de Bangkok et repérage dans les centres commerciaux…



lundi 8 février 2010

One day in Bangkok

La réputation sulfureuse de Bangkok, mégalopole asiatique est-elle justifiée ?

Avant d’arriver ici j’ai pu lire de nombreuses mises en garde sur les différentes arnaques fréquemment rencontrées dans cette ville. Fort de ces lectures c’est donc sans trop de crainte que nous sommes partis à l’assaut de Bangkok ce matin.
Arrivés devant le grand palais, principale attraction touristique de la ville, nous tombons sur un agent visiblement assermenté par le gouvernement (il arborait un joli badge) qui nous explique que les visites ne commencent qu’à partir de midi pour les étrangers et que pour une modique somme deux jeunes gens peuvent nous emmener en Tuk-Tuk visiter d’autres temples et ensuite nous ramener pour midi.
Je prends la peine de lui préciser que nous voulons uniquement visiter des temples et en aucun cas être « trimbaler » de magasins en magasins sous prétexte de promotions diverses. « No problem » me répond-il et c’est plutôt confiant que nous partons à deux dans chaque « véhicule ».
Le parcours commence par un temple assez insignifiant dans lequel nous rencontrons un Thaï très sympathique qui nous donne quelques infos et avec lequel nous prenons le temps de discuter.
C’est après que cela se gâte, alors que nous demandons à nous rendre vers le deuxième temple, nos chauffeurs nous demandent d’aller dans une bijouterie nous disant que si nous prenons le temps de regarder ils auront des coupons de carburant gratuits. Après quelques palabres nous n’avons d’autre choix que d’accepter, nous faisons donc rapidement le tour de la boutique avant de ressortir et de demander à aller au temple… Quelques minutes de trajet plus tard, nous stoppons cette fois-ci devant un magasin de costumes. Je fais part avec véhémence de mon mécontentement mais encore une fois nous ne pouvons éviter de rentrer dans la boutique. Notre visite ne devrait pas laisser un souvenir impérissable, nous n’avions pas envie d’être particulièrement aimables…

Après enfin être rentrés devant le Grand Palais nous demandons à un garde si le bâtiment est bien visitable pour tous dès 8h30, il arbore un grand sourire quand nous lui racontons nos mésaventures…
En gros, Bangkok fidèle à elle-même
Bilan de la matinée, deux heures perdues et l’impossibilité de visiter le grand palais aujourd’hui, c’est noir de monde.

Direction donc Chinatown en bateau sur la Chao Praya, rivière traversant Bangkok. Ici c’est le repère des grossistes en tout genre, stylos Hello Kitty, billes pour pistolet à billes, peluches, etc. …
Nous cherchons et trouvons assez facilement un restaurant climatisé afin de récupérer de la chaleur écrasante de la ville. Un bon repas plus tard nous pouvons repartir pour visiter les deux autres temples prévus ce jour.
Wat Pho et Wat Arun sont deux ensembles de temples inspirés de l’époque d’Angkor. Le premier abrite le plus grand bouddha couché de Thaïlande (45 mètres), le deuxième un prang de 81 mètres de haut accessible par un escalier plus que vertigineux.

Retour toujours en bateau à l’hôtel pour profiter de la piscine afin de rafraichir nos corps bien éprouvés par la chaleur avant de repartir dans la Khao San Road, artère principalement connue des touristes.





dimanche 7 février 2010

Retrouvailles avec le sud-est asiatique

Dès la descente de l’avion c’est bien sûr la chaleur qui nous surprend, il fait environ 34°C sous un soleil de plomb.
Nous étions prévenus, nous ne sommes pas déçus…

Après 30 minutes de taxi nous voilà donc dans notre chambre ou plutôt dans nos chambres, les garçons ayant leur propre chambre de l’autre côté du couloir.

Une bonne douche, un passage par la piscine et nous voilà partis pour une première approche de cette mégalopole. Le quartier où nous résidons est conforme à nos attentes, une multitude de petites échoppes dans lesquelles si on prend le temps, il est toujours possible de dénicher une bonne affaire. Un petit fish massage pour se remettre définitivement dans le bain et nous prenons notre premier repas attablés sur la « terrasse » d’une gargote de rue. Au menu brochettes de poulet à la coriandre, fried rice poulet et fried rice crevettes.

Après cette longue journée c’est fatigués mais contents d’être là que nous rejoignons l’hôtel pour une nuit réparatrice.

Demain, une grosse journee nous attends...

Une nuit en vol

Après la distance Mariol/Roissy avalée sans encombre nous voilà samedi 17h15 dans un Airbus A321 de la Royal Jordanian pour la première partie d’un long voyage vers Bangkok. Avion quasiment neuf et vol sans encombre avec cerise sur le gâteau apéritif et repas très agréables.

Deux petites heures d’escale à l’aéroport Queen Alia de Amman nous repartons pour 8 heures de vol direction la Thaïlande. Paradoxe des vols de nuit nous sommes accueillis dans l’avion par un « good morning » sonnant et trébuchant, il est en effet 5h30 du matin à Bangkok mais 0h30 pour nous et deux heures plus tard on nous sert un diner copieux, du moins à ceux qui ne dorment pas…

Quelques minutes après notre embarquement Sandrine et les garçons entament leur nuit alors que j’essaie de faire honneur au diner bien tardif (en plus le deuxième de la journée…). Un peu plus tard alors qu’enfin je réussis à trouver le sommeil, nous traversons une zone de turbulences plus agressives que d’autres. Réveil en sursaut, l’avion bouge, tremble saute et grince et tout ça à la fois. Mon pauvre vosin qui était alors loin de son siège se voit contraint d’égaler le record de la Jamaïque du 100m pour rejoindre sa place et « fasten sa seat belt » sous les cris de l’hôtesse elle-même apparemment pas très rassurée…

Heureusement tout est rapidement rentré dans l’ordre et nous avons gagné Bangkok en toute tranquillité.

mardi 2 février 2010

A quelques jours du départ


Les derniers achats pour le voyage (palmes, sac à dos pour Hugo) sont effectués.Les sacs sont tous prêts (euh...sauf le mien...)


Départ vendredi 17h30, nuit à Roissy et décollage samedi après-midi. Arrivée prévue à Bangkok dimanche 14h25 locale soit 8h25 française.


J'ai hâte d'y être...