lundi 15 février 2010

Chiang Maï suite et fin

Après un nouveau petit-déjeuner fait de pancakes et autres toasts nous nous mettons en quête d’un songtaew pour nous conduire à 16 kilomètres de là, sur la montagne surplombant la ville à la découverte du Wat Doi Suthep.

Quelques secondes suffisent pour qu’un chauffeur stoppe son véhicule et après s’être entendu sur le prix (pour 12 euros il nous y conduit, nous attend sur place et nous ramène en ville), nous voilà confortablement installés sur les bancs du songtaew pour environ 45 minutes de côte et de virages.

L’effort consenti est récompensé une fois en haut du temple (nous n’avons pas gravi les 306 marches mais nous sommes laissés monter par un funiculaire…) , l’ensemble est très bien aménagé, beaucoup de verdure et bien sûr beaucoup de dorures. Dans le parc nous verrons notre premier arbre à Jackfruit ou Durian (voir photo). Ce fruit, très prisé de certains Thaïs est interdit dans quasiment tous les établissements hôteliers. En effet lorsqu’il est découpé, le durian dégage une forte odeur nauséabonde. La chair a parait-il (nous n’avons pas gouté…) plutôt bon gout…

Redescendus en ville vers 13h, nous nous arrêtons dans un petit restaurant proche de notre GH où comme d’habitude nous mangeons très bien pour moins de 6 euros à quatre…

Une pause piscine pour certains, massage pour d’autres et nous sommes prêts pour affronter le Night Bazar, marché de nuit de Chiang Maï. Le Lonely Planet fait état d’un très grand marché où l’on peut trouver de tout, nous avons été un peu déçu, la Sunday Walking Street arpentée hier était plus vivante et plus colorée. Malgré cela quelques stands retiennent notre attention et nous repartons avec quelques objets âprement négociés (notamment une pipe birmane authentique déjà vue hier et que je suis content d’avoir achetée moitié prix).

Se pose alors à nous le problème du rapatriement de nos achats et la solution qui rapidement s’impose est l’achat d’un sac à dos plus gros pour Hugo. C’est chose faite quelques mètres plus loin où pour un peu moins de 20 euros nous trouvons un sac Deuter (du moins c’est la marque qui figure dessus) de 60l. (l’équivalent en France vaut environ 110 euros, nous avons de sérieux doutes quant à l’originalité du produit…)

Ensuite traditionnel arrêt auprès de quelques stands de rue pour le repas du soir. Au menu, satay de poulet pour Pierre et Hugo, Roti canai à la banane pour Sandrine et satay de crevettes grises pour moi. Pierre dévore ses brochettes tandis que Hugo se rue sur son Sprite afin de faire passer le « mauvais » gout des siennes (ce sont exactement les mêmes !). Il n’en mange que trois, qu’à cela ne tienne, nous commandons pour lui du Chicken Fried rice. Celui-ci est malheureusement légèrement relevé et encore une fois Hugo ne mange pas.Pierre se fera une joie de le finir… Dernière solution, se rabattre sur une grande portion de frites au McDo qui fait l’angle de la rue. On commence à envisager l’achat de quelques boites de Pringles, dans trois jours nous vivrons chez l’habitant et la nourriture sera certainement encore un peu plus couleur locale…

Demain nous nous envolons vers Mae Hong Son, petite ville de 8500 habitants au beau milieu d’une vallée au bord d’un lac. 30 minutes de vol suffisent pour l’atteindre, par la route en raison du passage obligé par la montagne, il faudrait une dizaine d’heures pour parcourir les 360 kilomètres.
Nous avons rendez-vous demain soir à notre hôtel avec un guide francophone qui le lendemain nous conduira à la rencontre des ethnies de montagne notamment les femmes au long cou réfugiées birmanes. La ville est en effet à moins de 50 kilomètres de la frontière avec le Myanmar.



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